Mes deux navets au cinéma cet été : crime d’amour et une famille très moderne

Parfois tu te dis que tu as bien fait d’aller au ciné, que tu as passé  un bon moment, aimé ce film qui t’as émue, surpris ou encore révoltée. En tout cas qui t’ont fait quelque chose. Et puis parfois tu te dis que tu as bien fait de prendre le Pass illimité parce que payer 10 euros pour voir un navet ça te fait mal au ventre.

Deux fois que je vais au cinéma, ces derniers temps et deux fois que je me tape une nullité. On commence par le dernier film d’Alain Corneau avec Ludivine Sagnier et Kristin Scott Thomas intitulé Crime d’amour. J’avais vu la bande-annonce et j’avais été plutôt séduite par le sujet du harcelement au travail.

« Dans les bureaux parisiens d’une puissante firme multinationale, la jeune et brillante Isabelle monte peu à peu les échelons. Sous les ordres de Christine, une femme de pouvoir qu’elle admire sans réserve, Isabelle travaille nuit et jour. Convaincue de son ascendant sur sa protégée, Christine l’entraîne dans un jeu trouble et pervers de séduction et de domination. Un jeu qui va aller loin, trop loin… »

L’idée de départ était effectivement bonne mais la façon dont Alain Corneau le traite est d’une platitude mortelle. Le film est lent et on ne comprend pas où il cherche à nous emmener. Kristin Scott Thomas n’est pas vraiment crédible en supérieure diabolique et Ludivine Sagnier toujours égale à elle-même dans la nullité. Non je n’aime pas cette actrice et ne l’ai jamais trouvé très bonne actrice. Dire que Crime d’amour est un thriller est un peu tiré par les cheveux, non car il manque ce petit quelque chose pour que le film prenne toute son ampleur. A mon avis, si vous aimez ce genre de film préférez l’excellent Harcelement avec Demi Moore et Michael Douglas.

Mon deuxième navet, je l’ai vu samedi après-midi. Journée ensoleillée et je n’avais pas envie d’aller voir un film triste donc je me suis décidé pour une famille très moderne avec Jenifer Aniston. Autant je l’aimais dans son rôle de Rachel dans Friends autant ses rôles sur grand écran ne m’ont pas laissé un souvenir impérissable. Ce dernier opus ne fera pas exception.

« Kassie est une new-yorkaise célibataire, intelligente et dynamique. En dépit des avertissements de son meilleur ami, le sympathique mais légèrement névrosé Wally, elle décide qu’il est grand temps d’avoir un enfant – et cela même si aucun père n’est présent à l’horizon car elle a déjà sélectionné le donneur idéal : le charmant Roland. Alors que Kassie organise une grande soirée pour fêter sa future insémination, un Wally complètement ivre, va procéder à un échange de dernière minute qui va mettre à mal l’organisation parfaite de la future maman. Le lendemain, alors qu’il est victime d’une gueule de bois carabinée, Wally a tout oublié. Sept ans plus tard, lorsque Kassie revient à New York avec son fils, Wally va réaliser qu’il y a une troublante ressemblance entre le petit garçon et lui… »

Mais quel ennui ce film !!!! A peine aura-t-il réussi à me tirer un sourire. La fin cousue de fil blanc se voit arriver gros comme une maison. Les deux personnes qui tirent un peu leur épingle sont Jason Bateman et le petit garçon qui joue le rôle du fils de Jenifer Aniston. Leur mélancolie et leur mal-être sont assez touchant.Mais rien de nouveau, une comédie maintes et maintes vue glissant allégrement dans la niaiserie et la guimauve. C’est le genre de film qu’on regarde un dimanche après-midi pluvieux à moitié endormi sur son canapé. On ne pourrait que conseiller à Miss Aniston de se renouveler un peu car le trip The girl next door ça comme à lasser un peu.